L’impact de la viande sur notre santé


Bien-Etre / dimanche, septembre 24th, 2017

Non ce n’est pas un article écrit par une végane extrémiste! Loin de là, je ne suis même pas végane mais je suis pour une alimentation à faible teneur en produits animaux. Je ne dirai pas d’aller dans les extrêmes et de devenir végétarien (et pourquoi pas?) ou végétalien mais tout simplement de réduire votre consommation et de garder la viande pour les exceptions (réunions de famille, fêtes, sorties au resto…)

Ce n’est pas un discours sur l’environnement ni la maltraitance animale aujourd’hui que je vais tenir. Mais je vais plutôt aborder l’aspect santé avec vous et en particulier de l’inflammation. Bien que ces 2 raisons mentionnées sont déjà excellentes pour justifier une réduction de la consommation de produits animaux.

C’est quoi l’inflammation?

L’inflammation est un mécanisme naturel et vital qui se met en place à la suite d’une agression que subit l’organisme (plaie, agression virale ou bactérienne, traumatisme…). Cette réaction immunitaire permet de défendre l’organisme contre les agressions, mais aussi, d’enclencher un processus de réparation. Elle se traduit par de la rougeur, de la douleur, de l’œdème et de la chaleur. Ce mécanisme de défense est bénéfique lorsqu’il permet à votre corps de guérir ses blessures. Par contre, il devient néfaste lorsqu’il devient permanent donc chronique.

Quel est le lien avec l’alimentation?

De nos jours, l’Homme moderne a une alimentation extrêmement inflammatoire! D’ailleurs, un phénomène d’inflammation s’enclenche après le repas, cela s’appelle l’inflammation post-prandiale, elle dure plusieurs heures et généralement ne s’atténue même pas avant le prochain repas. L’inflammation post-prandiale disparaît vers la fin de la nuit. Et c’est à ce moment là que l’organisme peut enfin entamer son processus de nettoyage (autolyse) et de régénération cellulaire.

La Viande

Si je vous parle de viande, vous l’avez déjà compris, c’est parce que celle-ci est extrêmement inflammatoire. C’est sans nul doute l’aliment la plus inflammatoire et pour de nombreuses raisons que je vais vous expliquer :

Les Molécules de Maillard

Sans aller dans des détails scientifiques trop complexes et pas forcément nécessaires. Ces molécules sont des glycoprotéines (association de glucose et de protéine), elles sont synthétisées à la cuisson. La réaction de Maillard forme alors un corps insoluble, noirâtre et charbonneux, c’est donc le grillé que vous aimé tant sur votre viande ou votre poisson. Non seulement cette réaction est extrêmement toxique et engendre une inflammation donc une réponse du système immunitaire. En plus de ça, elle a parmi ses désavantages l’inconvénient de réduire la quantité d’acides aminés disponibles.

Le Fer

Le fer est un élément très pro-inflammatoire qui s’oxyde facilement. Et nous le savons tous, la viande est très riche en fer. En plus de ça les mangeurs de viande prônent le fer comme raison valable pour manger de la viande tous les jours! Non seulement il n’est pas nécessaire de remplir nos réserves en fer quotidiennement mais en plus de ça un excès de fer est nocif. Les hommes mangent plus de viande que les femmes alors qu’ils n’en perdent pas autant que les femmes car ces dernières en perde pendant leurs règles et parfois beaucoup trop. Un bon apport en Fer est essentiel pendant la croissance des enfants, pendant la grossesse, en cas de pathologies ou en cas de règles hémorragiques. Mais un individu sain qui ne rentre dans aucun de ces critères ne justifie pas d’avoir à manger autant de viande. D’ailleurs, certains végétaux contiennent du fer comme le persil, pour en savoir plus sur les végétaux qui en contiennent je vous invite à découvrir cet article de La Santé Dans l’Assiette.

La Leucine

La Leucine est un acide aminé non-essentiel qui est pro-inflammatoire car elle stimule une voix pro-inflammatoire appelée M-Tor, une enzyme chef d’orchestre de l’inflammation. Elle est présente en grande quantité dans la viande, les produits laitiers ainsi que le maïs.

Les Acides Gras Saturés

Les Acides gras saturés participent au développement de nombreuses anomalies métaboliques, ils sont nécessaires à l’organisme mais en petite quantité. En excès, les AGS peuvent favoriser des anomalies comme l’insulinorésistance ou l’athérosclérose.  Toutes fois, tous les AGS n’ont pas les mêmes effets. Certains AGS comme l’acide arachidonique sont précurseurs des prostaglandines pro-inflammatoires.

Également, la plus part des animaux que nous consommons sont nourris au maïs, une céréale riche en oméga 6 et en leusine (encore lui), deux stimulants des réactions inflammatoires.

Les OGM

Bien que nous veillons à ne pas acheter de produits contenants des OGM, cela n’empêche pas que les animaux que nous consommons soient nourris avec des céréales elles-mêmes riches en OGM. Le glyphosate, le pesticide le plus utilisée, entraverait  le bon équilibre du microbiote des animaux. Il pourrait contribuer de façon synergique aux problèmes de maladies chroniques liées à l’inflammation.

Les endotoxines

Le poulet cru contient une bactérie appelée campylobacter, elle est l’une des quatre principales causes mondiales de maladies diarrhéiques. Quand le poulet est cuit cette bactérie détruite libère des endotoxines. Ces endotoxines sont des toxiques qui occasionne une réponse inflammatoire. Cette réaction immunitaire peut rapidement être démesurée, c’est alors le syndrome de réponse inflammatoire systémique (SIRS), un état inflammatoire généralisé en réponse à une agression à priori.

Carottes du marché

Les Recommandations

Avec tous ça vous l’aurez compris que les recommandations seront de manger moins de viande, de produits laitiers et de maïs aussi. Et manger beaucoup plus de fruits et légumes.

Un apport en protéines

Privilégiez l’association d’une céréale complète ou semi-complète avec une légumineuse (haricots, pois chiches, lentilles…) afin d’obtenir l’apport nécessaire en acides aminés essentiels. Par exemple:

  • Semoule et pois chiches
  • Riz et haricots
  • Riz et lentilles
  • A vous de créer vos propres associations 🙂

Pensez à manger du quinoa qui lui contient tous les acides aminés essentiels, et occasionnellement du soja qui les contient également.

Les oléagineux (amandes, noix…) et certaines graines (chia, courge…) eux aussi sont riches en protéines.

Des lipides

Évitez l’excès de produits et d’huiles végétales riches en oméga 6. Choisissez des oméga 3 qui sont anti-inflammatoires, n’hésitez pas à lire mon article sur ces derniers en cliquant ici.

De bons micro-nutriments

Il n’y a pas que les macro-nutriments  (protéines, glucides, lipides) qui comptent!

Pensez aux graines germées! Elle possèdent beaucoup plus de micro-nutriments (vitamines, minéraux, enzymes…) que leurs versions non germées.

Manger plus de fruits et légumes de toutes les couleurs et de saison (comme ces belles carottes colorées en image ci-dessus).

Le fer

Il existe du fer dans le jaune d’œuf cru, dans la spiruline et dans certains végétaux.

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